Bien que d’un aspect uni, la coquille de l’œuf de poule, riche en
carbonate de calcium, est trouée de milliers de pores. Ces orifices microscopiques, dont le nombre peut s’élever à 8 000, permettent l’entrée de l’oxygène et le rejet du gaz carbonique, échange indispensable à la respiration de l’embryon. Cependant, la coquille et plusieurs membranes empêchent les bactéries de s’introduire et d’infecter l’embryon. L’albumen, une substance gélatineuse à forte teneur en eau, donne à l’œuf la capacité d’absorber les chocs.
Les chercheurs aimeraient imiter la structure de l’œuf pour fabriquer des emballages pour fruits offrant une meilleure protection contre les chocs et recouverts d’un film protégeant des bactéries et des parasites. Marianne Botta Diener, ingénieure en alimentation, écrit toutefois dans la revue Vivai qu’“ il n’est pas facile de copier la nature ”.
Evolution ou conception ?+
UN AVION en vol crée des tourbillons d’air aux extrémités de ses ailes. Ces tourbillons (ou vortex) produisent une résistance à l’avancement, ce qui augmente la consommation de carburant. Ils sont aussi source de turbulences pour les avions qui suivent l’appareil. C’est pourquoi, sur une même piste d’envol, les décollages doivent être suffisamment espacés pour que les tourbillons aient le temps de se dissiper.
Des ingénieurs en aéronautique ont mis au point un moyen de réduire ces problèmes : les ailerons de bouts d’ailes ou « winglets ». Cette invention s’inspire de l’extrémité des ailes des oiseaux planeurs, comme les buses, les aigles ou les cigognes.
Commentaires
1. bulles le 17-12-2024 à 16:02:45 (site)
Je refais une tentative de commentaire ...
en effet pas facile d'imiter la nature, mais ça a bien marché avec les avions !!!
Bisous Julia et à bientôt.
Tes photos sont magnifiques !!!